Mes premiers vingt ans
Le temps d'une rose, prendre le taureau par les cornes. Soit l'espace d'un instant, faire face à la tempête et vaincre. Sinon périr. Mais rapidement, freiner mes instincts avant que ceux-ci ne me coûtent la peau et les os. Me laisser porter par la vague sans chercher à nager à contre-courant. Fuir la lutte et la confrontation comme la peste. La raison de mon non-engagement, quelque chose de paralysé en moi. Je peux me confondre avec les fleurs du tapis et c'est sûrement ma faute. Ainsi, ma vie, je la passe plus à la rêver qu'à la vivre vraiment.
Le temps n'est plus aux mots cruels si je dois les regretter après; n'est plus à l'agressivité qui est tant destructrice et amène au désastre; n'est plus aux regrets ou aux vieilles humiliations. Puisque le passé étant le passé, me reste maintenant à l'oublier et à continuer.
Le temps n'est plus aux mots cruels si je dois les regretter après; n'est plus à l'agressivité qui est tant destructrice et amène au désastre; n'est plus aux regrets ou aux vieilles humiliations. Puisque le passé étant le passé, me reste maintenant à l'oublier et à continuer.
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