M’offres-tu un café?

La gâchette ou la vie

PRISE I

Parce que la brutalité de l'homme peut être parfois si violente, un coeur fracturé que panse peu à peu le pardon devra-t-il attendre à son dernier souffle avant d'expirer toutes ses blessures?

Une fois la gâchette pressée, il était trop tard pour revenir en arrière...

Elle voulait s'arracher du regard acerbe de cet homme.  La sanguinolente jeune fille, sans fioritures, voulait s'assassiner faute d'avoir vraiment flinguer le méchant. Elle s'en est allée s'évaporer pour expier le crime d'un autre. Dans un élan du coeur, elle a pété les plombs et s'en est allée rejoindre la mort.

À qui la faute?
À celle de tous qui seront restés trop longtemps aveugles aux agissements de l'homme et qui seront restés sourds à la détresse de la jeune fille.

PRISE II

Parce que la survivance de l'homme peut être parfois si puissante, une âme vasouillarde que décrotte petit à petit le temps pourra-t-elle espérer siéger une vie plus seyante avant d'être rattrapée par la mort?

Une fois l'absolution absolue, il n'était pas trop tard pour gagner du terrain...

La sanguinolente jeune fille a finalement décidé d'aller à l'essentiel, là où on évite de ressasser le passé qu'elle ne pouvait pas changé.  La visionnaire jeune fille, sans aigreur, préférait revenir au monde et faire l'amour à la vie faute d'avoir été baisée par celle-ci jadis.
Elle reste là où elle doit persister, c'est-à-dire rester vivante.  Dans une action d'espérance, elle s'est défait du gun, a tué dans sa tête et dans son coeur son agresseur et est passée à la vie jusqu'à son dernier souffle.

Amen.

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