M’offres-tu un café?

Angoisse

Au coeur des ténèbres une anxiété crasse s'insinue chez lui sans crier garde.  Elle le mordille, joue de lui, le dévore petit à petit.  Elle veut se payer sa tête, s'offrir son contenu et, ensuite, avec les restes, le répandre en cendres.

Cette panique clandestine qui le côtoie uniquement quand vient le déclin du jour où il est seul affûte sa mollesse et sa démence.  Chaque fois que se présente la fin du jour son âme se pressure, se décharne et se dénature pour qu'au moment où surgit la tombée de celui-ci son bon sens l'abandonne, passe à l'ennemi et qu'à l'aube il ne se ranime plus.  Qu'il ne soit plus.



Commentaires

Messages les plus consultés