Adieu
Au revoir à ma disette d'ambitions,
Au sentiment qui prescrit affliction,
À l'impression de m'asphyxier,
Au juste milieu mensonger.
Au revoir au marasme qui mutile,
À l'amour qui ne tombe jamais pile,
Aux souvenirs qui appesantissent,
À toute cette souffrance transmise.
Salutations à l'hiver que méprise à foison,
Au printemps qui nous ment sur ses belles déclarations,
Aux noëls odieux, à la résurrection du messie,
À une autre année, à la palingénésie.
Salutations aux feuillus bigarrés de l'arrière-saison,
À l'astre bouillant de l'été qui m'enlumine la toison,
Aux mots atténués,
À ce qu'a été.
Adieu à ma vie, à ma détresse qui m'asphyxie,
Au verbe être, au loup vorace qui veut me souper,
Aux duels à n'en plus finir, à la mer qui engloutit.
Adieu pour ne pas insuffler d'autres brasiers,
Pour ne plus payer le prix de rester en vie,
Pour ne plus être dupée, pour tout condamner.
Au sentiment qui prescrit affliction,
À l'impression de m'asphyxier,
Au juste milieu mensonger.
Au revoir au marasme qui mutile,
À l'amour qui ne tombe jamais pile,
Aux souvenirs qui appesantissent,
À toute cette souffrance transmise.
Salutations à l'hiver que méprise à foison,
Au printemps qui nous ment sur ses belles déclarations,
Aux noëls odieux, à la résurrection du messie,
À une autre année, à la palingénésie.
Salutations aux feuillus bigarrés de l'arrière-saison,
À l'astre bouillant de l'été qui m'enlumine la toison,
Aux mots atténués,
À ce qu'a été.
Adieu à ma vie, à ma détresse qui m'asphyxie,
Au verbe être, au loup vorace qui veut me souper,
Aux duels à n'en plus finir, à la mer qui engloutit.
Adieu pour ne pas insuffler d'autres brasiers,
Pour ne plus payer le prix de rester en vie,
Pour ne plus être dupée, pour tout condamner.
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