Le temps est assassin et emporte avec lui... (dédié à Mistral gagnant)
Occasionnellement, quelqu'un ne fait que passer dans l'existence de l'autre pour qu'ensuite celui-là ne s'évoque même plus un seul trait de son visage.
Inlassablement, quelqu'un ne fait que mourir dans l'existence de l'autre et ensuite celui-là ne cesse de se le rappeler, jusqu'à s'économiser le coeur pour tous les autres qui surviendront par la suite dans ses alentours.
Parfois, un trépas d'il y a déjà belle lurette empiète encore le souffle. Mais toujours, un jour, le temps assassin qui emporte avec lui les thymus de veaux, l'éclat de la voix.
Mais jamais le goût de l'autre parti trop loin.
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